La prière en famille

Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps.

Mon fils se laisse toucher…

            Le 17 janvier 1871, la Vierge à Pontmain donnait ce message à 3 jeunes enfants. Il était difficile, l’année du cent cinquantième de cette apparition  de parler de la prière en famille sans rappeler ce grand message. Il faut prier !

Plus récemment, en 1917 à Fatima, la Vierge précisa qu’il fallait prier – dire le chapelet – en famille. Il  ne suffit donc pas de prier seul ! Il faut dire le chapelet en famille !

Plus récemment encore, Pie XII affirma « une famille qui prie est une famille qui vit ! »

Les trois exemples pris au milieu de multiples messages célestes et injonctions des papes illustrent la continuité de la parole de l’Eglise. Quand faut-il prier, nous demande le catéchisme : « le matin, le soir et dans les tentations ».

Il faut prier, prier en famille, c’est même nécessaire à la vie de la famille !

Ce précepte s’impose aux parents et à leurs enfants, doit-elle s’élargir aux grands-parents, enfants et petits enfants ?

Bien que cela ne soit pas une obligation, nous  pensons que c’est mieux. Mais comment faire ?

Dans une famille simple, parents enfants, il n’est déjà pas facile, au milieu des irrégularités de la vie, de maintenir la régularité de la prière, alors pendant les vacances, avec des familles différentes (certaines préfèreront peut-être se réunir avec leurs enfants pour prier), dans des périodes ou les emplois du temps sont chaotiques, est-ce vraiment possible ?

  Tout d’abord, rappelons qu’il n’est pas obligatoire d’organiser une prière de toutes nos familles ensemble pendant les vacances. L’option des familles disant leur prière seules est tout à fait bonne !

Nous pensons cependant que la prière de toute la famille répond bien à l’esprit des demandes de la Sainte Vierge et est un bon facteur d’unité familiale. Si c’est possible, il est bien de le faire…

Il convient alors de faire simple, de ne pas créer d’agacements, et de persévérer.

Après avoir vu ce qui se faisait dans de nombreuses familles amies, il nous semble qu’il y a une condition indispensable pour maintenir une prière familiale, quotidienne et persévérante : la régularité.

Chaque jour, à la même heure connue de tous – 18h30 par exemple – les grands parents commencent la prière dans un lieu pouvant rassembler toute la famille. Un ménage est absent ? Ce n’est pas grave, ils diront le chapelet dans leur voiture. Une maman doit s’occuper d’un petit qui mange mal ? Le Bon Dieu compensera. Des parents pensent que le chapelet est trop long pour leurs petits ? Qu’ils partent – discrètement – au milieu… Un ménage préfère dire son chapelet avec ses propres enfants ? C’est dommage mais doit être accepté. Ils reviendront peut-être plus tard avec l’ensemble de la famille !

Ceci pour dire que si l’on attend chaque soir pour commencer que tout le monde soit là, les retards, les agacements s’accumuleront avec tous leurs effets négatifs.

Imposons la discrétion aux retardataires, ne nous agaçons pas des absences – il est normal que pendant les vacances, les emplois du temps se relâchent un peu – faisons tout pour rendre ce moment de prière fervent et régulier, faisant participer tout le monde (les petits peuvent dire le début du chapelet), sans forcément nous sentir obligés de créer des nouveautés « pédagogiques » pour faire accepter la prière (la Sainte Vierge a demandé le Chapelet en famille… Quoi de moins novateur !). Donnons une intention particulière et ajoutons un chant à l’initiative de l’un ou l’autre.

Puis, sans nous agacer de rien, persévérons !

Nous serons peut-être seuls un soir parce que toutes les familles ne sont pas rentrées de la promenade ! Eh bien, disons le chapelet seuls !

En plus de cette prière quotidienne, respiration de la famille, il peut être bien d’ajouter de temps à autre un petit pèlerinage familial dans un sanctuaire local. Notre pays ne manque pas d’églises ou chapelles qui furent autrefois des lieux de pèlerinage. Pourquoi ne pas créer une habitude familiale avec ou sans une petite marche ? C’est l’occasion de créer un bon moment de prière et d’unité familiale !

 

  Prions notre bonne Sainte Anne de nous guider dans notre devoir de grands parents.

  Bonne et heureuse année pleine de lucidité et de courage !

 

Des grands parents